D’une longueur totale 31 cm. Le mâle et la femelle sont d’apparence identique. C’est un petit puffin brun-noir sur le dessus et blanc au-dessous, à l’exception des ailes, soulignées de noir sur leur bord antérieur et dont les rémiges sont noires. La démarcation entre la zone ventrale, blanche, et le dessus du corps, noir, passe sous l’œil. La queue du Puffin tropical est arrondie. Le bec, noir, est caractéristique des puffins. Bien qu’il soit crochu à son extrémité et surmonté de narines tubulaires qui débouchent sur son premier tiers, comme chez les pétrels, il est bien plus allongé et effilé. Les pattes, noir et rose, sont palmées.
Pour en savoir plus, consultez le « Guide des oiseaux de Polynésie française » : https://www.haerepo.com/blanvillain_oiseaux.html
Cette espèce n’est pas menacée. En Polynésie française, elle était estimée en 2007 entre 4 000 et 5 000 couples reproducteurs, même si l’on suppose la baisse de ses effectifs. Elle est la deuxième espèce victime, après le Pétrel de Tahiti, de la pollution lumineuse sur Tahiti. Heureusement, un programme de sauvetage initié en 2006 par la Société d’Ornithologie de Polynésie – MANU, a été mis en œuvre afin de sensibiliser le public à ces échouages et créer un réseau de bénévoles pour recueillir, soigner et relâcher ces oiseaux. Ce réseau de bénévole compte aujourd’hui une quarantaine de volontaires principalement réparti sur Tahiti et Moorea, et nous essayons chaque année de financer ces actions de sauvetages grâce à des partenariats locaux, des donations ou via des microfinancements. Chaque année, de nombreux jeunes pétrels et puffins, désorientés par les lumières des villes, s’échouent lors de leur premier envol vers l’océan. Incapables de reprendre leur envol seuls après être tombés au sol, ces oiseaux sont vulnérables et sont proies à la déshydratation, à la prédation par les chats et chiens ou écrasés sur les routes.
Chaque année, de nombreux jeunes pétrels et puffins, désorientés par les lumières des villes, s’échouent lors de leur premier envol vers l’océan. Incapables de reprendre leur envol seuls après être tombés au sol, ces oiseaux sont vulnérables et sont proies à la déshydratation, à la prédation par les chats et chiens ou écrasés sur les routes.
Si vous trouvez un Pétrel de Tahiti ou tout autre oiseau échoué :
