Informations

Nom scientifique : Acrocephalus rimitarae

Noms polynésiens : ‘oroma‘o

Ordre : Passériformes

Famille : Acrocephalidae

Distribution : Rimatara

Alimentation : Insectes, invertébrés & nectar de fleurs

Habitat : Ravins, les zones horticoles et les feo (corail fossile soulevé)

Statut : CR – UICN International & Catégorie A – DIREN

Présentation de l’espèce

La Rousserolle de Rimatara, petit passereau de 17 cm, a un plumage brun sur le dessus et blanc à jaune clair en dessous ou entièrement jaunes ou vert olive. Certains peuvent présenter un albinisme partiel davantage lié à l’âge. Elle possède une calotte légèrement érectile.

Un effectif de 1958 rousserolles (1058-3694) étaient comptabilisés en 2021, soit une diminution potentielle de 50% en près de 20 ans. La Rousserolle de Rimatara est en danger critique d’extinction (CR), en raison de la destruction de son habitat et de la présence de prédateurs introduits comme les rats polynésiens et norvégien, les chats harets. Aussi, il faut à tout prix éviter l’introduction d’un quatrième prédateur : le Rat noir car Rimatara en est encore indemne – une exception en Polynésie française !

Pour en savoir plus, consulter le Guide des oiseaux de Polynésie française :

http://www.haerepo.com/blanvillain_oiseaux.html

Les actions pour sa sauvegarde

L’association Rima’ura, créée en 2014 sous l’impulsion de la SOP Manu, a pour mission la préservation du ‘ura ainsi que du ‘oroma’o (Rousserolle de Rimatara), deux oiseaux endémiques de l’île de Rimatara. Depuis sa création, de nombreux programmes et actions ont été mis en place :

  • Biosécurité : En 2015, l’association Rima’ura accueille Wisky, un chien détecteur de rats formé en Nouvelle-Zélande. En 2021, Koha, un deuxième chien détecteur de rats, est introduit pour remplacer Wisky, décédé quelque temps auparavant. Afin de renforcer la biosécurité cynophile, Bella, un troisième chien, rejoint l’équipe en 2024. Les moyens humains sont également renforcés avec deux maîtres-chiens et un agent de biosécurité. Leur mission est d’empêcher l’introduction du rat noir, mais aussi de la petite fourmi de feu et d’autres espèces exotiques envahissantes.
  • Suivi et comptage : Des comptages sont réalisés régulièrement, tous les deux ans.
  • Préservation de l’habitat : L’association Rima’ura œuvre également pour la conservation de l’habitat et le reboisement de l’île, notamment à travers la création de réserves naturelles.

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