Monarque de Fatu Iva

'ōma'o keekee, Pomarea whitneyi

Le Monarque de Fatu Iva est l’espèce la plus menacée de France avec seulement 19 individus survivants.
Progression du projet : 45%
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L’ ESPÈCE

Le Monarque de Fatu Iva, Pomarea whitneyi ou Omaò keekee est Classé CR sur la liste rouge mondiale de l’UICN. Cet oiseau forestier et territorial est le plus menacé de Polynésie française, de France et du monde. Strictement endémique à l’île de Fatu Iva, dans l’archipel des Marquises, il était autrefois commun dans toute l’île, et se retrouve désormais au bord de l’extinction avec seulement 19 adultes vivant dans la vallée de Tai’u en 2023. En 2024, la population est tombée à seulement 16 adultes dans la vallée de Tai’u, contre 19 au début de l’année. Un jeune individu a été produit en captivité.

Les menaces

Le Monarque de Fatu Iva fait face à de nombreuses menaces :

  • Le Rat noir, arrivé dans les années 90, est désormais très abondant sur l’île et prédate les œufs et les poussins dans les nids, ainsi que les femelles qui couvent la nuit
  • Les chats sauvages s’attaquent aux nids et aux adultes
  • En 2022, la malaria aviaire à Plasmodium relictum, a été diagnostiquée chez de jeunes individus. Ce parasite sanguin est mortel pour les oiseaux insulaires n’ayant pas évolué en sa présence, et est transmis par le moustique Culex quinquefasciatus, présent en Polynésie française et lui-même exotique et envahissant.

Actualités de l'espèce

Actions à mettre en place

  • Suivi de chaque individu et de leur succès reproducteur
  • Actions de lutte et gestion des espèces exotiques envahissantes.
  • Extension de la zone protégée des rats.
  • Mise en place d’une barrière sur certains secteurs visant à limiter la recolonisation
  • de ses territoires par les chats.
  • Piégeage des moustiques visant à limiter le taux d’infestation des oiseaux par la
  • malaria aviaire.
  • Extension de la zone protégée et tests de méthodes innovantes de contrôle vis-à-vis de ces espèces introduites dont le lâcher de mâles Culex quinquefasciatus stériles à grande échelle par l’ILM dans la vallée d’Omoa.
  • Recherche de pathogènes dans le sang prélevé par les moustiques.
  • Mise en captivité pour permettre sa sauvegarde tout en contribuant à améliorer les connaissances sur l’élevage ex situ des passériformes au sein des Zoo européens.

Boutique bientôt disponible

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